Trois syndicats demandent une "remise à plat" des évaluations en CE1 et CM2

Publié le par Le collectif

Jeudi 7 janvier, trois syndicats d'enseignants des écoles primaires (SNUipp-FSU, SE-Unsa et Sgen-CFDT) ont demandé au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, de "remettre à plat" le dispositif actuel d'évaluation des écoliers de CE1 et CM2 pour prendre en compte les critiques.
Ces critiques concernent principalement "la confusion entretenue entre évaluations +bilan+ et +diagnostic+, la date de passation, le codage binaire, l'absence de réussites partielles", selon ces syndicats qui représentent plus des trois quarts des voix aux élections professionnelles.

Déplorant un manque de concertation, ils rappellent aussi "qu'ils refusent toute publication école par école des résultats qui introduirait une logique de concurrence inacceptable au regard des objectifs de l'école publique".

L'an dernier, les principales critiques avaient porté sur des exercices passés en CM2 sur des points pas encore abordés dans le programme, ainsi que sur le mode binaire de notation des questions (soit 1, soit 0) empêchant la prise en compte de reponses partielles des élèves.

Dans un rapport rendu public en octobre dernier, un groupe de travail parlementaire UMP a prôné de "mieux associer la communauté éducative" à l'organisation de ces nouvelles évaluations, mises en place pour la première fois au cours de l'année scolaire 2008/2009.

Ce groupe avait notamment jugé que la méthode devait être "incontestée et incontestable", ce qui n'avait "pas été le cas". "Une clarification des objectifs poursuivis est nécessaire", avait-il ajouté, notamment en CM2 où les évaluations sont "à mi-chemin" entre le "bilan" et le "diagnostic" qui appelle un dispositif de soutien. (lien)

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